the mess of dreams
On est allés au cinéma, vendredi il y a deux semaines, avec clea et david. c’est juste à côté, si facile.
on a vu “The science of sleep”
c’était un joli petit film, et comme si cela avait re-activé mon plaisir de rêver, je n’arrête pas depuis, je rêve rêve rêve. c’est fou. peut-être car j’ai mis la carte à côté de mon lit. sur cette table de nuit où se dépose la poussière de mes rêves depuis des mois. où les dernièrs mots que je lis avant de m’en dormir se melangent… histoires, théories, poèmes. les pilules chinoises pour dormir mieux, les insomnies, la solitude, le coeur qui bât trop fort le matin et reveille mon cerveau avant que le soleil se soit levé. tout comme dans la cuisine-studio à rêves de stéphane dans le film, tout est sur ma table de nuit… et dans mes cheveux, dans le labyrinthe des oreilles, au fonds de ma gorge. toutes ces traces des jours inachêvés, des rêves impossibles, bonheurs et larmes. tout ça qui finit par me donner un coup sur la tête, m’asomme et m’attire dedans.